Projet Moaï

Projet Moaï

Par admin ameublement-revel, publié le lundi 23 novembre 2015 16:31 - Mis à jour le mardi 25 janvier 2022 10:03
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Les sections des tourneurs et sculpteurs ont créé pour le muséum de Toulouse une statue géante de 3 mètres de hauteur. Elle restera à l'accueil de l'exposition Moaï durant mai et juin. Et sera offerte au musée du bois de Revel. Une belle vitrine !

Le muséum pour les pros

Disciplines artistiques du projet : CAP tournage sur bois / CAP sculpture sur bois / Arts appliqués /

Documentation

Etablissement scolaire : Lycée des métiers d’art du bois et de l’ameublement de Revel

Structure culturelle partenaire : Muséum de Toulouse, Musée du bois et de la marqueterie de Revel

Collectivité territoriale partenaire : P.E.T.R. du Pays Lauragais, 11320 Montferrand

Nombre et niveau des élèves impliqués dans le projet : 45 élèves, 3 classes, CAP 1 an et CAP 2 ans

l'île de Pâques au cœur du patrimoine Toulousain

Description précise et concrète du projet, de ses étapes et de son contenu :

Le projet côté lycée du bois:

Le lycée des métiers d'art de Revel est au bout de la Haute - Garonne, à la fois proche de Toulouse mais suffisamment éloigné pour que son savoir-faire reste encore méconnu et que nos élèves n’aient pas le réflexe ou la possibilité de découvrir les collections occitanes. Nous essayons chaque année de créer des projets incitatifs qui aident les élèves à agrandir leurs connaissances et mettre en pratique le lien entre culture et restauration de mobilier. Les collections d’objets du muséum de Toulouse répond à ces critères. Il est donc toujours intéressant d’établir des liens pour aider nos élèves à  développer leur curiosité et de chercher des vitrines culturelles pour valoriser leur savoir-faire.

Le projet côté Muséum:

Le projet vise à faire découvrir aux élèves des lycées les objets du patrimoine conservés au

Muséum de Toulouse, ainsi que les personnes chargées de leur conservation.

Dans un cadre plus large, il cherche à les sensibiliser à la problématique de la conservation

du patrimoine.

Les élèves du lycée du bois vont au cours de ce projet mettre en oeuvre leurs talents pour

réinterpréter des oeuvres présentées au muséum dans le cadre de l'exposition "ïle de Pâques",

rencontrer une artiste qui les accompagnera dans leur démarche, puis présenter leur travail au public

lors d'une journée de rencontres (démonstrations de tournage et sculpture en live, exposition réalisée à partir des témoignages d’élèves, de leur compréhension du patrimoine pascuan et de leur réintprétation des moaï).

Calendrier du projet:

Septembre: présentation du projet aux équipes pédagogiques et découverte de l'exposition

temporaire du muséum (https://www.iledepaquesexpo.fr/fr/lexposition)

octobre: Rencontre entre les élèves impliqués et une artiste spécialisée en art polynésien (Mme Vignau : http://varuaart.e-monsite.com/).

Présentation de l'histoire de l'île de Pâques et de ses techniques artistiques.

Novembre: Rencontre avec un tatoueur professionnel autour du motif polynésien (Camille rabal : http://www.blessed-garden.com/ellimac/)

Février: présentation du travail des élèves aux parents d'élèves lors de la journée portes-ouvertes.

Mai: journée de présentation du travail des élèves au Muséum de Toulouse, rencontre avec le public.

Rencontre avec les conservateurs du Muséum.

Mai : Avec le soutien du projet académique : A nous le Patrimoine !

Tout le mois de mai et juin: présentation du travail des élèves dans les espaces

du Muséum de Toulouse

Juillet-Août : travail exposé au musée du bois de Revel

Septembre-octobre : au rectorat de l’académie de Toulouse

Novembre-décembre : au PETR du pays lauragais.

Diagnostic, objectifs des programmes et des référentiels, objectifs éducatifs, artistiques et culturels et évaluation du projet :

La culture de nos élèves est toujours à enrichir, tant au niveau artistique et esthétique que dans des compétences de savoir-faire et de techniques artisanales.

Pour nourrir leurs connaissances artistiques et esthétiques,  nous avons fait appel à des artistes (tatoueur professionnel / artiste spécialisée dans l’art polynésien) pour découvrir les techniques et outils graphiques, les graphismes et les compositions en arts appliqués.

Nous avons ensuite étudié la symbolique des graphismes et des statues pour les situer dans un contexte géographique, historique et cultuel.

Nous avons élargi le champ de réflexion autour de la culture Pascuane, l’histoire de la population, de la démographie, de la flore et de la paléoécologie grâce à des recherches documentaires et aux connaissances scientifiques de l’enseignant chargé de mission au Muséum de Toulouse.  

Enfin, les professeurs de sculpture ont intégré cet apport culturel pour définir avec les élèves, le motif, le format et la technique utilisés dans les compositions individuelles des élèves. Le professeur de tournage a proposé à ses étudiants de relever le défi technique de créer une statue de 3 mètres de hauteurs, démontable, transportable pour qu’elle soit itinérante.


Description du partenariat entre l’école/l’établissement scolaire, la structure culturelle et la collectivité territoriale. Précisez les modalités de construction du projet, de partenariat opérationnel et financier et éventuellement de co-formation :

Le projet s’appuie sur une initiative de l’équipe du muséum qui nous a proposé un sujet et un réseau de spécialistes pour analyser, comprendre et s’approprier le sujet.

Le rectorat de toulouse nous permet d’obtenir le budget pour réaliser un moaï de 3 mètres, de le céder ensuite au muséum pour ses collections, de déplacer les élèves pour qu’ils puissent rencontrer les acteurs et les structures. Notre grande difficulté étant l’éloignement et le coût de tout déplacement. Au départ, le projet devait inclure Figeac ou Rodez, mais les coûts sont trop élevés.

Le musée du bois est notre première vitrine privilégiée car elle est de proximité.

Le pays lauragais nous permet de rendre l'exposition itinérante dans le territoire du pays lauragais qui jouxte le territoire toulousain pour agrandir son rayonnement. En nous appuyant sur leur connaissance du tissu culturel (office de tourisme, points de visibilité) et notre expertise en tant que lycée des métiers d'art pour rendre visible et concrète les actions de soutien en politique culturelle.

Quelles sont les réalisations (restitution/rendu/production) du projet ?

Les réalisations seront des sculptures moaï sur différents supports (sur des dossiers de chaise à palabre, sur des structures métalliques, des supports 2 D…) avant d’aboutir au Moaï géant.

Ce travail est photographié tout au long de l’année afin de créer des affiches sur le processus de création.

Des interventions, jusqu’au rendu final.

la venue du tatoueur : https://twitter.com/CdiBois/status/1068149692628967425

la venue de la sculpteuse : https://twitter.com/CdiBois/status/1053187995132723200

 

L’exposition aura un contenu historique, artistique et pédagogique. Cela permet de valoriser le savoir-faire et les concepts qui soutendent les réalisations d’élèves en bac professionnel. C’est ce rendu qui intéresse le rectorat de Toulouse, le musée du bois, et le PETR (rayonnement dans le pays lauragais).

 

Au lycée nous présentons lors des portes ouvertes nos réalisations aux élèves du secteur (écoles primaires, collèges qui découvrent nos sections) et au musée du bois, toute personne qui souhaite découvrir nos productions. Ce sont deux rendez-vous annualisés qui valorisent tous les projets finalisés au cours de l’année scolaire.

En quoi trouvez-vous que ce projet est particulièrement audacieux?

Le référentiel de nos élèves établit le cadre des compétences techniques qui doivent être abordées au cours de leur scolarité.

Mais il est audacieux de prendre appui sur ces compétences pour :

- relever des défis techniques (un tournage de 3 mètres de hauteur).

- apporter un cadre culturel qui permet à des élèves de CAP de rencontrer des spécialistes d’art polynésien (comme notre appel à projet « A nous le patrimoine » le résume : l'île de Pâques au cœur du patrimoine Toulousain) et de découvrir des horizons géographiques et historiques loin de leur réalité quotidienne.

- de rencontrer une conservatrice du Muséum qui parle aux élèves des problèmes autour de la conservation et la restauration des objets conservés au Muséum, en particulier du fond ethnographique, (aspects techniques, éthiques ou légaux) ; de visiter les réserves ; et de rencontrer une technicienne qui travaille sur la muséographie (conception des expositions et reconstitutions d'objets).

Comment imaginez-vous la poursuite du projet ?

Nous  voulons avoir la possibilité de « garder notre audace », d’inscrire dans le temps les partenariats culturels. Nous voulons pouvoir nous déplacer vers la culture puisque notre lycée reste isolé en Haute-Garonne. Nous voulons pouvoir diffuser notre savoir-faire à l’échelle nationale car nos sections rivalisent en qualité avec l’école Boulle mais nous n’avons pas les mêmes appuis pour le faire connaître ( via un film).

Pièces jointes

À télécharger

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